Senailly, Quincy-le-Vicomte, Rougemont, Aisy-sur-Armançon… il est difficile de voir les seuils en rivière cette journée du 20 janvier 2014 (cliquer l'image ci-dessous pour agrandir). A peine des remous de surface traduisent-ils un ressaut hydraulique. Et pour cause : la brusque montée des eaux suite au passage d'un épisode pluvieux soutenu a noyé les ouvrages. Et inondé les prés riverains. De toute évidence, ces variations hydrologiques naturelles rétablissent à intervalles réguliers la libre circulation des poissons, notamment des migrateurs comme l'anguille. Nous conseillons à tous les maîtres d'ouvrage de réaliser des photos et vidéos de leurs seuils ainsi noyés. Car l'autorité en charge de l'eau (DDT, Onema) doit justifier la nécessité des passes sur chaque ouvrage, dans le cadre d'une procédure contradictoire où il s'agit d'estimer la gravité de l'impact environnemental et la proportionnalité de la réponse à cet impact. Un certain nombre d'experts considèrent que les seuils de moulin ne forment pas des altérations telles qu'elles justifient des effacements ou des aménagements coûteux, surtout en tête de bassin versant.
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