Facture d'énergie en hausse, catastrophes climatiques en hausse, retards sur la décarbonation et la dépollution de notre économie... qu'attendent les décideurs pour déployer la transition énergétique à la bonne échelle? Aujourd'hui 80% des ouvrages hydrauliques en place sur les rivières ne produisent pas d'électricité alors qu'ils le pourraient. Ce qui ne va pas : trop de complexités et de procédures pour relancer les sites, pas de fiscalité bas-carbone avantageuse, pas de prévisibilité de l'engagement de l'Etat sur les projets. Cela doit changer. Vite, car l'horloge climatique tourne pendant que nous tergiversons.
Relance des 50 000 moulins de France : c'est possible! (DR)
La conjonction de la reprise économique post-pandémie covid-19, de la taxe carbone sur les producteurs fossiles et des achats d'énergie pour préparer l'hiver aboutissent à une forte hausse des factures énergétiques en France et en Europe.
Dans le même temps, après un été marqué par des inondations au Nord de l'Europe et des incendies au Sud, le GIEC a publié un rapport alertant sur les risques du changement climatique et sur le retard pris dans la transition énergétique bas-carbone.
Ces actualités témoignent de tendances de fond, à l'oeuvre depuis des décennies, et qui vont se poursuivre:
- la mondialisation et le développement des pays pauvres créent des pressions de demande sur les ressources, dont les ressources énergétiques fossiles,
- l'usage du charbon, du gaz et et du pétrole entraîne des émissions de polluants dangereux pour la santé mais surtout pour le climat, avec déjà 1,2 °C de réchauffement moyen sur le globe (davantage en France) et des prévisions de multiplication des événements climatiques extrêmes (sécheresses, crues, tempêtes).
Dans ces conditions, l'intérêt des Français et des Européens est de garantir leur approvisionnement énergétique et de tout faire pour que cet approvisionnement ne soit pas d'origine fossile. C'est d'autant plus évident pour la France que nous n'avons presque pas de charbon, de gaz ou de pétrole en sous-sol, donc les importations d'hydrocarbures pèsent sur notre balance commerciale, à raison de plus de 30 milliards d'euros par an. Autant d'argent qui pourrait être plutôt dédié à développer des sources d'énergie sur le sol national.
La France a besoin d'un programme hydraulique relançant toutes les puissances disponibles sur les rivières
La France dispose d'un potentiel de croissance pour cinq sources d'énergie renouvelable : l'eau, le soleil, le vent, la biomasse et la géothermie. Nous nous intéressons pour notre part à l'eau (énergie hydraulique).
Aujourd'hui, la plupart des ouvrages hyrauliques en place ne produisent pas. La France dispose d'un formidable potentiel de dizaines de milliers de moulins et usines à eau, mais aussi d'autres sites qui disposent d'une chute et un débit exploitables : barrages de navigation, d'irrigation, d'eau potable, d'étangs et lacs, de loisirs. Seuls quelques milliers produisent de l'électricité et injectent sur le réseau, quelques autres milliers autoconsommant leur énergie. Mais dans la plupart des bassins versants, 80% des ouvrages sont orphelins de production. Notamment ce que l'on nommait jadis la "houille verte", l'hydro-électricité de plaine qui avait connu un fort développement au 19e siécle et au début du 20e siècle.
Le problème n'est pas technique, il est possible de produire de l'énergie dès le premier kW de puissance par des roues, des turbines, des vis ou des hydroliennes. Le problème est politique : les décideurs ont gelé l'hydraulique en France depuis 30 ans, ils n'ont pas pris la mesure de l'urgence climatique ni de la transition énergétique, ils ont trop souvent dispersé l'argent public dans des mesures sans queue ni tête et des programmes contradictoires. On trouve ainsi le moyen de détruire en France sur argent public des barrages alors même que l'énergie bas-carbone manque – et que l'eau manque aussi en été ou est trop abondante en hiver...
Depuis des années, Hydrauxois et d'autres associations bénévoles travaillent à aider les relances d'ouvrages hydro-électriques chez des particuliers ou des petites collectivités rurales. Des MWh d'énergie propre ont ainsi pu être produits, contribuant à notre modeste mesure à la décarbonation du pays. Mais nous nous heurtons à un cadre défavorable et incertain pour les porteurs de projets.
Trois dispositions urgentes sont nécessaires :
- mettre tous les services de l'Etat et des collectivités en phase avec la relance bas-carbone du pays, notamment supprimer les complexités et procédures dénuées de réalisme économique pour la relance des petits ouvrages hydrauliques,
- créer une fiscalité verte, avec taxation des productions polluantes importées et détaxation des productions nationales propres,
- produire un cadre réglementaire et législatif prévisible, durable, favorable au développement d'un marché adapté à la petite et moyenne hydro-électricité (turbinerie, vantellerie, électrotechnique, génie civil, etc.).
Nous demanderons aux candidats à l'élection présidentielle et aux élections législatives de s'engager sur ces points. L'heure n'est plus aux querelles sur des détails mesquins ni aux envolées sur des visions hors-sol, mais à la convergences des bonnes volontés sur les enjeux essentiels et concrets de notre avenir.
A lire notre dossier
Franchement..... Mais cette propagande est tout simplement abjecte. Militer pour une énergie non pilotable pour remplacer les usines à gaz à fioul et à charbon c'est tout simplement ne rien comprendre aux fonctionnement du réseau électrique. Proposer les micro-centrale comme objet de transition quand on voit ce que ça représente par rapport au gap qui existe c'est tout simplement du greenwashing. Vous êtes à mettre dans le même panier que Total et consort, vous détournez les problématiques de transition énergétique pour votre petit compte personnel.
RépondreSupprimerD'ailleurs, j'applaudis le mensonge dans un autre article. 80% de notre production est à base d'énergie fossile ? Mais vous êtes un escroc. Nous sommes le pays développé avec la production d'électricité la plus décarboné du monde grâce au nucléaire. Vos 80% prennent en compte l'essence. j'ai hâte de voir une micro-centrale faire tourner votre voiture ou le train local.
Que vous fassiez mumuse avec vos moulins au nom du patrimoine passe encore. Mais que vous détourniez le dérèglement climatique pour des préoccupation de boomer conservateur néo-libéraux, c'est inadmissible. Et oui, prôner la production dérèglementée de l'électricité en démultipliant les producteurs privés, c'est une logique néo-libérale.
En plus d'être désagréable, vous êtes ignorant.
SupprimerL'énergie ne se limite pas l'électricité (un vecteur), qui ne représente qu'environ 25% de la consommation finale en France. Le premier poste de l'énergie en France est le pétrole, suivi du gaz, pour les besoins de production, de transport et de chauffage. La transition "énergétique" (pas "électrique", pour les mal-comprenants) consiste à décarboner l'industrie, l'agriculture, le transport et le chauffage, donc en partie à les électrifier (directement ou indirectement, par le biais de l'hydrogène ayant besoin d'électricité pour être fabriqué).
L'électricité française est déjà largement décarbonée grâce au nucléaire, à l'hydraulique à l'éolien et au solaire (dans cet ordre). Hélas, ce n'est pas un argument, puisque l'enjeu est dans les plus de 70% carbonés du mix énergétique national. Mais fort heureusement, outre un gros potentiel éolien et solaire, et l'hydraulique peut aussi participer à ce mouvement, qui va demander énormément de TWh supplémentaires dans les 30 ans à venir.
Ajoutons une chose : les Français se sont désindustrialisés, et ils ont un poids carbone presqu'aussi fort en énergie importée qu'en énergie produite sur le sol national. Nous émettons en réalité 11,5 t CO2/ hab/an, soit près de 6 fois plus que l'objectif 2050. Cela signifie que nous sommes faussement "propres", en réalité nous polluons à travers des produits de consommation que nous importons de pays très carbonés (et aussi peu respectueux des règles environnementales en général). Donc si nous voulons retrouver "l'usine France", comme beaucoup de citoyens et d'élus le souhaitent, cela implique de produire encore plus d'énergie qu'aujourd'hui chez nous.
Nous avons l'habitude de recevoir sur ce site des petites leçons de morale de gens qui n'ont jamais produit un kWh décarboné de leur vie. Restez donc sur votre canapé à refaire le monde, pendant ce temps-là on avance.
Lu aujourd'hui dans la presse : "La rapporteuse publique du tribunal administratif de Paris demande au gouvernement de « prendre toutes les mesures utiles » pour réparer le « préjudice écologique » causé par le non-respect des engagements climatiques."
RépondreSupprimerEh oui, les gens qui veulent empêcher l'équipement bas-carbone comme le souhaite l'anonyme de 16:36 vont finir au tribunal, c'est triste. Parce que la France s'est engagée par des lois et des traités qu'elle doit respecter. Parce que tous les chercheurs disent que le climat est l'enjeu n°1 du siècle.
Alors les pleurnicheries et les chinoiseries, ça suffit. Il faut produire propre et bas-carbone partout où l'on peut. Quand on a des usines à eau (moulins) justement prévus pour exploiter de l'énergie, c'est la moindre des choses de les remettre en service.
On doit baisser de 5 à 7% les émissions chaque année, c'est-à-dire autant que pendant le covid-19... mais sans faire s'effondrer l'économie. Donc bazarder les chauffages fioul et gaz, bazarder les voitures et machines thermiques. Trouver autre chose pour satisfaire les besoins. Non seulement cela suppose d'équiper les barrages en place, mais aussi d'en construire de nouveaux. Ceux qui prétendent que faire un EPR à 13 milliards € tous les 10 ans suffira sont des fous (ou des menteurs).
Ahah. Merci à vous deux pour la rigolade.
RépondreSupprimerL'hydrogène ahah. Il faudrait voir à écouter jancovici mais cela ne vas pas dans le sens de votre propagande mensongère.
C'est bien ce que je dis vous allez faire rouler votre voiture avec votre moulin et son hydrogène tellement drôle.
Et j'ai hâte de voir les industries. Alors on a une micro centrale et du coup on bosse que quand il y a assez d'eau parce que on a remplacé l'énergie pilotable par de intermittent. Vous ne connaissez rien a ce sujet c'est aberrant.
Mais vous êtes mignons. Vous finirez par perdre parce que les mensonges ne durent qu'un temps.
A notre connaissance, Jean-Marc Jancovivi est plutôt favorable à l'énergie hydraulique. Mais son violent parti-pris pour le nucléaire lui fait inutilement blâmer d'autres énergies renouvelables, alors qu'elles sont indispensables à la transition bas-carbone, tous les travaux sérieux le disent (le GIEC, l'AIE, etc.) et toutes les évolutions des mix énergétiques le montrent.
SupprimerEn fait, si les adversaires des ouvrages hydrauliques perdent (= sont condamnés en justice et désavoués dans les lois, cf ce site), c'est précisément que leurs mensonges ne tiennent pas debout. Quand un parlementaire visite un site producteur, il voit de ses yeux que cela fonctionne. Sans hydrogène, avec des techniques assez simples, en injectant de l'énergie sur le réseau ou en remplaçant sur site des chauffages fioul / gaz. Vous avez beau sortir vos arguments flous (en fait, on ne comprend pas trop vos arguments...), on voit les kWh qui sortent, chacun d'eux est un peu de carbone évité. Le reste : bla bla.
Votre connaissance des p9sitions de jancovici est aussi lacunaire que pour le reste. Il a explicitement dit que la micro et pico hydrau c'était.... Et bien.... de la micro et de la pico er que ce n'est pas cela qui allait changer la donne.
RépondreSupprimerLa loi n'est pas la vérité, votre site encore moins et les élus ont eu même affirmé avoir été manipulé. Votre récente victoire vous coûtera chère sur le long terme.
Vous n'avez évite aucun carbone. Vous mentez toujours. Il n'y a pas transition il y'a accumulation.
Et toujours le problème du pilotable. Vous quelques kilowhat transitoires ont besoin d'une énergie pilotable comme une usine de gaz comme en Espagne.
Vous ne voulez pas comprendre mais ne vous inquiétez pas ça se passera bien quand même.
L'argument "cela ne change pas la donne" est un sophisme : en soi, rien ne change la donne seul ni une centrale nucléaire, ni une ferme éolienne, ni un parc solaire, ni une forêt exploitée biomasse, ni un forage géothermique. A fortiori pas ce que peuvent faire les particuliers (toiture solaire, pompe à chaleur, isolation, etc.). Voir:
Supprimerhttp://www.hydrauxois.org/2013/12/en-finir-avec-une-idee-recue-equiper-un.html
Nous produisons en France environ 550 TWh d'électricité : non seulement il faut garder cette base dans un contexte de fermeture du charbon puis du gaz, mais il faut encore produire davantage car le transport, le chauffage, l'industrie vont être en partie électrifiés pour remplacer le pétrole (et le gaz). Jancovici semble imaginer qu'on va faire du nucléaire et rien d'autre. Sauf que non, dans tous les pays en transition, on équipe aussi en solaire, en éolien, en hydraulique, en biomasse et en géothermie.
La petite hydraulique ne va évidemment prendre qu'une très modeste part dans ce schéma. Mais elle prend sa part, elle permettra par exemple de faire rouler quelques centaines de milliers de véhicules électriques et de supprimer quelques centaines de milliers de chauffages thermiques. Dans des villages ruraux ayant peu d'habitants, un simple moulin de 30 ou 50 kW de puissance apportera une part significative du mix énergétique local, avec du solaire et d'autres sources.
La transition, c'est cesser les rêves hors-sol et revenir au concret. Chaque territoire se demande : où sont mes sources d'énergies? Et l'eau en fait naturellement partie.
En vérité, vous êtes dans la logique "pas dans jardin, pas sur mon dada", comme beaucoup de gens. Vous avez manifestement une dent contre les ouvrages hydrauliques, donc vous voulez ternir leur réputation et nier leur intérêt, prétendre "c'est nul, on fera autrement". Mais trop de monde raisonne ainsi: toutes les énergies sont contestées parce que "pas dans mon jardin, pas sur mon dada". Il faut sortir de cette immaturité et pusillanimité des citoyens français, sinon notre pays va complètement rater sa transition, retrouver relégué par ceux qui la prennent à bras le corps. Sans parler du climat, dont les inondations meurtrières de l'été dernier comme les sécheresses sévères de l'été précédent nous donnent un avant-goût pour 2050 et 2100.
Votre plaidoyer ne tiens pas compte des modifications que peut entrainer la conversion de ces vénérables artifices à la production électrique et qui peuvent s’avérer contraire à la conservation de leur valeur patrimoniale. Le moulin de Saint Thibery sur l’Hérault illustre bien les errements de la politique utilitariste dont vous menacez les anciens moulins bien plus surement que la politique de restauration de la continuité. Tous les propriétaires de moulins ne seront donc pas intéressés par cette conversion sans parler de son cout. Mais peut-être pensez-vous à les y contraindre ?
RépondreSupprimerMais laissons ces questions annexes de côté pour en venir à l’essentiel de votre propos. Votre position a comme prémisse l’idée que pour réussir la transition énergétique toutes les sources énergie aussi petites soient-elles devront être sollicitées « quoiqu’il en coute ».
Or cette affirmation ne repose sur aucune rationalité technique ou économique. Sur le plan technique les potentiels de l’énergie éolienne et surtout du photovoltaïque (PV), même limité à des proportions raisonnables, dépassent de plusieurs ordres de grandeurs le potentiel résiduel de l’hydroélectricité dans lequel la conversion des moulins ne représente que le vingtième tout au plus. Le problème qui se pose n’est donc pas dans le gisement de production d’électricité renouvelable qui dépasse très largement nos besoins mais dans son adéquation à la demande. De ce point de vue les moulins à eau reconvertis ne produisent qu’une énergie fatale au même titre que l’éolien et le PV. L’avantage des moulins à eau d’avoir une production moins fluctuante au pas horaire et journalier est largement compensé à la fois par sa variabilité bien plus grande au pas interannuel et par son exposition aux effets du changement climatique qui diminue les débits et accroit leur variabilité. Sur le plan économique le kWh éolien et surtout PV coutent dès aujourd’hui 2 à 3 fois moins cher que celui produit par la petite hydraulique dont les moulins convertis en centrales hydroélectriques constituent, et de loin, la partie la moins rentable. Nous n’évoquerons pas les économies d’énergies, bien plus efficientes en terme de limitation des émissions de gaz à effet de serre que toute production de kWh fut-il bas carbone et renouvelable. Dès lors la conclusion s’impose d’elle-même ….
Passons tout d'abord sur l'argument de mauvaise foi : la continuité écologique qui détruit des ouvrages de moulin et les met hors d'eau respecterait le patrimoine hydraulique (!) mieux que l'hydro-életricité qui installe une roue dans son radier ou une turbine dans sa chambre d'eau... Rappelons que les moulins sont originellement des usines énergétiques et que le patrimoine vivant ne consiste pas à entretenir des musées.
SupprimerQuant à votre autre point, il aligne des erreurs usuelles de raisonnement :
- la France a un potentiel solaire et éolien... oui, tant mieux, et alors ? Cela ne prive en rien le potentiel hydraulique (ou géothermique, ou biomassique) de sa réalité.
- le moulin ne pourra pas forcément produire en étiage... certes, cela dépend de l'hydrologie des sites, et alors ? Les panneaux solaires de nos toits ne produisent pas la nuit et guère l'hiver, les pompes à chaleur ont un rendement variable, etc.
- le solaire et l'éolien coûtent 2 à 3 fois mois cher au kWh. Non, les meilleurs sites de ces sources (condition 1), développés par des industriels sur une grande échelle (condition 2), ne coûtent pas très cher au kWh, mais il est impossible de généraliser ce jugement. Et les meilleurs sites ne sont pas inépuisables.
Par ailleurs, vous oubliez de rappeler que :
- nous sommes déjà en retard sur les objectifs bas carbone, il y a une notion de délai dans la question climatique, difficile de pinailler encore 10 ou 20 ans,
- nous sommes censés baisser de 4 à 6% PAR AN les émissions carbone pendant 30 ans, nous en sommes très loin,
- les projets sont contestés ailleurs qu'en hydraulique (l'éolien est critiqué, le bois-énergie est critiqué, la biomasse est critiquée, les grandes fermes solaires au sol sont critiquées, etc.),
- outre le climat, nous sommes censés relocaliser de la production en visant du circuit-court et de la souveraineté industrielle, donc il faut davantage d'énergie pour cette aspiration,,
- tout cela n'autorise pas du tout, du tout à dire d'un ton sûr que nous pouvons être dédaigneux quand des gens désirent produire bas-carbone, que ce soit sur un moulin où n'importe où.
Vous essayez donc désespérément d'expliquer que ce serait mal d'équiper des moulins en hydro-électricité, alors même que le climat est au centre de l'agenda environnemental. C'est absurde. Le seul moyen de comprendre votre position, c'est de faire l'hypothèse qu'en fait, vous avez un agenda caché, un non-dit dans votre raisonnement : vous préférez a priori des rivières sans moulins, sans barrages et sans plans d'eau en général, cet a priori guide le reste. Pour satisfaire cet agenda, il vous faut pratiquer le déni de réalité et la contorsion sophistique.